Le petit‑épeautre : une céréale quasi sauvage de la famille du blé

Le petit‑épeautre est beaucoup plus ancien que le blé tendre. Il en est « l’ancêtre sauvage » et n’a presque pas été sélectionné par l’homme, contrairement au blé tendre. Ses rendements sont donc assez faibles. Après la moisson, le grain reste protégé dans son enveloppe (la « glumelle » ou « balle ») qu’il faut enlever lors d’une étape supplémentaire : le décorticage. Il en ressort un petit grain à la forme caractéristique et non fendu.
Ces particularités ont plusieurs conséquences : d’un côté, il exige plus de travail et offre un rendement deux fois moindre que le blé ; de l’autre, sa valeur nutritionnelle est supérieure, les nutriments étant concentrés dans le grain. Il est également plus digeste car naturellement plus pauvre en gluten.